Les centres villes français sont en train de mourir en silence

La perte de vitesse de l’attractivité d’un très grand nombre de centres villes de villes moyennes s’accélère. En 15 ans, le taux de « vacance commerciale » (soit les locaux commerciaux vides) y a augmenté de plus de 4% en moyenne. Combien de commerces libres à La Seyne ? Combien de centres villes sinistrés ?

L’augmentation des locaux commerciaux vides en centre-ville ces dernières années est principalement due à une crise de surproduction de surfaces commerciales. Les centres des villes connaissent une vacance commerciale de plus de 15%. Dans quatre d’entre elles, ce taux dépasse les 20% : Béziers, Châtellerault, Forbach, et La Seyne Sur Mer. Ces villes sont caractérisées par un fort taux de chômage, de logements vacants et de pauvreté, ainsi que par une perte de population. Elles connaissent une diminution de la population et de son revenu. Dans le même temps, elles développent leur offre commerciale, avec l’ouverture de projets censés étendre leur attraction commerciale et compenser l’affaiblissement de la demande locale.

Il faut signaler d’autres obstacles à la vitalité commerciale : la mauvaise accessibilité du centre-ville aux consommateurs, la concurrence entre les boutiques et l’e-commerce, l’augmentation des loyers commerciaux et du prix du foncier au m².

Dans beaucoup de petites villes, les vitrines vides et les rideaux de fers sont baissés. Quand un café, une boulangerie ou une épicerie s’en va, ce sont des services quotidiens et du vivre ensemble qui disparaissent.

Les circuits courts sont l’avenir du développement

La SCIC, société coopérative d’intérêt collectif, lève des fonds auprès des citoyens et des collectivités et vend des services. La SC, société commerciale, assure la gestion commerciale, la promotion et le développement de la marque LE VILLAGE PROVENCE. FAB LAB, centre de recherche de formation et de production dans le domaine du recyclage. La SCIC LE VILLAGE est la coopérative qui gère le développement du Village Provence à La Seyne-sur-mer.

Les sociétaires de la SCIC « Le Village » sont :
• Les entreprises, les collectivités, les institutions, les particuliers. A ce titre, ils votent, ils sont conviés aux Assemblées Générales de la SCIC.
Comme dans toutes les sociétés coopératives, 1 part sociale = 1 voix, peu importe le montant de la part.
Particularité bien affirmée de la SCIC Le Village : les parts sociales ne sont pas rémunérées. L’argent participe au capital social de la SCIC, à l’assise financière de l’entreprise.


100% des bénéfices sont mis en réserve. C’est-à-dire que les bénéfices ne sont pas redistribués en dividende, ils sont maintenus dans la SCIC et permettent par exemple de consolider la trésorerie ou de réinvestir dans les villages. C’est ce qu’on appelle une gestion désintéressée ! Les décisions stratégiques auxquelles vous prendrez part ne seront jamais guidées par votre intérêt personnel à gagner plus d’argent. Et vos arbitrages tendront ainsi uniquement dans le sens des biens communs et de l’intérêt général !

Un représentant des porteurs de titres est élu et participe aux Assemblées générales des sociétaires de la SCIC. Le représentant n’a pas de droit de vote. Ce qui n’empêche pas d’être entendu !
L’argent est rémunéré et bloqué 7 ans au minimum, selon les obligations légales. Il permet à « Village Provence » de louer les locaux et d’y installer des activités

La team

Luc

LUC PATENTREGER
Cogérant de la SCIC

Médecin généraliste, entrepreneur social, consultant en organisation conviviale et solidaire. Fondateur de 7 associations, auteur de 17 livres et BD sur la convivialité et les solidarités.

Luc

HICHAM MRABIT
Cogérant de la SCIC

Commerçant, consultant en stratégie économique et industrielle.

Luc

SYLVIE BARRACO
Cogérante de la SCIC

Autoentrepreneur, organisatrice d’événements.

Luc

ANAÏS-FARRAH CRAIL
Cogérante de la SCIC

Manager de projets culturels et développement local.

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